En balade chez Cromagnon

                              En ce week-end de mi-Juillet, l'aérodrome de Figeac reçoit le rassemblement des femmes pilotes ULM.

Le Samedi avec Christian, mon Copilote, on décolle à 7h30 sous un plafond nuageux très bas et plus on descend vers le Sud, plus l'espace entre le sol et les nuages diminue. Alors j'hésite pas, quand je trouve un petit trou, je passe coté soleil...

 

Ah, au fait, n'oubliez pas de cliquer sur les images pour mieux les voir. 

 

 

Au bout de 2 heures et demi de vol, et après une petite pose sur la piste ulm des Eysies, on arrive à Figeac sous une tempête de ciel bleu...enfin..!

 

                          

 

   Les organisateurs de ce rassemblement avaient fait les choses en grand. Il y avait même un bus pour nous amener dans Figeac. Bon, c'est vrai, 25 km à pieds ça faisait beaucoup. Evidemment on aurait loupé pour rien au monde l'apéro de Monsieur le Maire, et les petits discours où chacun remercie l'autre d'avoir mis la main à la pâte. Ca fait partie du jeu évidemment. Ensuite, toute cette troupe de Schtroumpfs et Schtroupfettes envahit les rues de la vieille ville à la recherche d'un petit resto.

 

 

   La température commence à monter sérieusement et le week-end s'annonce très chaud..! Pour la digestion, nous avons un guide qui ne s'appelle pas Nathalie, mais qui connait l'histoire de Figeac comme personne. Elle va nous amener dans les ruelles où Champollion à traîné ses guêtres quand il était tout môme. D'ailleurs à l'école il écrivait si mal que sa maîtresse en le grondant lui disait: "Jean François, on dirait des hiéroglyphes...!"  Enfin, vous connaissez la suite...

   La température monte toujours et après les vieilles pierres, on va passer à la technologie du 21ième siècle en visitant la célèbre usine Ratier. Pour moi, Ratier c'était un fabricant de motos juste après la guerre, et c'est tout. Non seulement l'usine existe toujours, mais c'est de là que sortent les hélices en carbone kévlar, qui équipent des avions comme l'A400 M. Rien que le moule pour faire une pale fait 4 mètres de haut...! Interdiction de prendre des photos, alors dommage je n'ai rien à vous montrer.

   Enfin vers 18 heures, de retour à l'aérodrome, la buvette est prise d'assaut: "Garçon, une pression bien fraîche s'il vous plait..."   

 

On finira la soirée autour de la table, pour déguster l'Aligo 

 

     

 

 
   Malgrè la nuit, la température ne descend pas. Alors pas besoin de monter la toile de tente. De toute façon on avait pas assez de place pour l'amener. On va dormir à la belle étoile au pied de l'autogire. 

   Dimanche matin 6 heures il fait déjà jour...! Mais ça ne fait rien, on flemmarde dans le duvet en regardant ceux qui replient leur matériel en vue du retour. C'est qu'il y en a qui sont venus de loin.

   Après le petit dèje on refait le plein de l'autogire et on remercie les organisateurs pour leur boulot. C'est sûr, on reviendra voler dans leur belle région.

 

  Avec Serge, mon cousin pilote d'autogire qui est monté de Salon de Provence, on a prévu de se faire la descente de la vallée de la Dordogne jusqu'à la Ferme Auberge de la Rebeyrotte, qui à sa propre piste d'atterrissage. 

 

 

Pendant olus d'une heure on suit les méandres de la Dordogne, et on va s'en prendre plein les yeux. Christian mon passager, fera au moins 1500 photos...

 

 

    Enfin avant que nos deux autogires ne reprennent les chemins opposés pour rentrer au bercail, on fait notre escale avec un petit repas léger comme ils savent le faire dans cette région. Pâté maison, confit, ....etc, mais que du bio, alors ça peut pas être mauvais pour la santé....

 

 

Les deux heures de vol pour rentrer au Thou, seront une formalité. 

   Voilà comment ça se passe dans le petit monde de l'ulm. Rencontres, découvertes, et que de bons moments dans la simplicité....