Révision des 500 h sur le DTA

   -Les 500 heures sont là, et il va falloir sortir la caisse à clous.

Ça tombe bien, moi qui voulais voir en détail comment était fait mon J-Ro...! 

  Cette révision est importante, alors je ne vais pas me contenter de faire la vidange du moteur et de mettre un coup de chiffon sur les capots. 

je sors le grand jeu. J'imprime d'abord le Manuel de Maintenance que l'on trouve sur le site DTA. Très complet, avec de bonnes illustrations, ce manuel permet au mécanicien confirmé de procéder à toutes les interventions sans problème.

  Après avoir fait les choses les plus classiques coté moteur, vidange, bougies, filtres à huile et essence, Contrôle des carbus, etc..., je m'attaque au vif du sujet. Les durites d'essence qui sont d'origines et bonnens à remplacer. Pour se faire, il faut que je dépose le réservoir. Dit comme ça, c'est simple, mais pour sortir le bébé, l'accouchement demande pas mal de temps. En effet, il faut d'abord enlever le siège avant, histoire d'avoir un peu de place. Ensuite les deux barres de renfort du châssis en place passager, les plaques qui habillent la poutre horizontale, débrancher la grosse durit d'arrivée d'essence, enlever les doubles commandes arrière, et enfin, défaire les fixations qui relient la coque au châssis. Et oui, comme il faut déplacer le cockpit vers l'arrière, afin que le réservoir puisse sortir, on a besoin de défaire tout ça.

 Dit comme ça, on se gratte la tête...! Tout ça pour des durits...? Mais en fait il faut férifier tout ses organes, comme par exemple, le collage des pattes qui tiennent la coque, il faut se mettre en quête d'éventuelles criques sur le châssis, Graisser les commandes de vol, etc...Tout cela fait partie d'une procédure globale de vérification. Comme j'ai décidé de faire ça dans les règles de l'art, je démonte...!   

     

  Les jambes de train sont à contrôler également. Dans le manuel, il est mentionné de vérifier s' il n'y a pas de criques dûs à des atterrissages durs.

Coté atterros, moi je fais dans la douceur avec une vitesse en finale de 90/100, ce qui me permet de gérer l'arrondi sur une plus longue distance, et donc avoir un toucher des roues très progressif. Et puis la piste est là pour être utilisée, non..? Alors pourquoi se forcer à poser les roues presque à l'arrêt...? A ce jeu, un jour ou l'autre on fini par taper le train.

  Pour les entraînements à "la vache", je fais ça dans les champs, et là je fais volontairement court, mais je remets les gaz avant que les roues ne touchent le sol.  

Mais comme je n'étais pas derrière, pour voir les atterros des 450 premières heures, je vérifie donc mes gambettes de train.

Pour ça, j'ai acheté les sprays révélateur de crique recommandé par DTA que j'ai eu au téléphone. Très sérieux les gars, et très réactifs dans les demandes.   

  

 

Je ne vais pas ici vous détailler la manip, mais aucune crique en vue sur mon J-Ro. C'est bon signe...!

Même la roue avant et la fourche ont été déposées pour pouvoir avancer la caisse. Une occasion pour contrôler les roulements. 

 

   Passons maintenant au contrôle des roulements de rotor.

Là il faut un peu de main d' oeuvre et des escabeaux pour déposer le rotor Averso de 8.50m.

   Petit coup de fil chez le fabricant, pour avoir le couple des vis de porte pâle, dont il faut vérifier le serrage.

 En fait de contrôle, vu que c'est déposé, je fais l'échange des roulements. Un billet de 100 Euros, mais bon, comme j'économise la main d'oeuvre. 

 

Les rotules, elle, ont été remplacées par DTA vers 350 h, lors d'un passage du J-Ro dans leur atelier. Donc je fais l'impasse.

Il ne faut pas oublier la vérification et le graissage du câble de pré-lanceur. Il y passe toutes les 100 heures donc pas de surprise. Faut dire que j'utilise une graisse prévue pour tenir les hautes pressions. Qui peut le plus, peut le moins.

Je peux maintenant attaquer le remontage de l'appareil. Les copains du club en voyant l'autogire en pièces détachées, sont un peu dubitatif, mais pas de problème en ce qui me concerne, tout est bien classé dans des boites et dans ma tête. La preuve, une fois terminé il ne me restera même pas une rondelle. Yesss...! 

  

En résumé cette révision des 500 heures n'aura fait ressortir aucun problème particulier sur mon J-Ro. Signe qu'il a eu une bonne utilisation.

 Je peux reprendre mes vols avec l'esprit tranquille, et profiter des belles balades avec les copains du club.